Prose et autres turbulences psycho délirantes
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Prose et autres turbulences psycho délirantes
Un des seuls textes que j'ai écrit et réussi à conserver.
Soldat de l'Amour
Je sens en mon corps une douleur insidieuse,
Qui pénètre mon cœur et se répand, malicieuse,
Comme une trainée de poudre, elle s'installe et se régale.
"L'amour a ses raisons que la raison ne connaît guère."
Ces mots, en mon esprit dément, ont trouvé leur demeure.
Le glas sonne pour moi, soldat de ton amour.
Il ne m'est pas permis de jouir du cadeau reçu.
Dieu m'en est témoin, ma vie entière, j' t'ai attendu.
Et aujourd'hui, te voilà donc, toi que j'ai tant espéré.
Dame Fatalité se rit de moi, la petite garce,
Se délectant du désarroi qui habite ma carcasse.
Et moi, nue et offerte, je m'offre en sacrifice pour toi.
Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Qui s'en soucie au final ?
En cet instant, ma seule issue, c'est le voyage fatal :
Trépasser en espérant que demain tu veuilles bien.
En ton sein je veux prendre corps, sucer la moelle de ta vie.
Comme un oiseau de feu, rejaillir, renaître à la vie,
Si enfin par amour tu veux périr à mes côtés.
Alors, mon amour, montons au front, prenons les armes.
Je donnerai ma vie pour t'offrir mon cœur et mon âme,
Victime de ton amour, ma vie prendrait tout son sens.
Alors, mon amour, montons au front, laissons nos âmes,
Se perdre l'une dans l'autre, infiniment, jusqu'au matin.
Sinon, laisse moi partir, laisse moi rejoindre dans le silence,
Les rangs de ceux qui jamais plus ne croiront en l'Amour.
Soldat de l'Amour
Je sens en mon corps une douleur insidieuse,
Qui pénètre mon cœur et se répand, malicieuse,
Comme une trainée de poudre, elle s'installe et se régale.
"L'amour a ses raisons que la raison ne connaît guère."
Ces mots, en mon esprit dément, ont trouvé leur demeure.
Le glas sonne pour moi, soldat de ton amour.
Il ne m'est pas permis de jouir du cadeau reçu.
Dieu m'en est témoin, ma vie entière, j' t'ai attendu.
Et aujourd'hui, te voilà donc, toi que j'ai tant espéré.
Dame Fatalité se rit de moi, la petite garce,
Se délectant du désarroi qui habite ma carcasse.
Et moi, nue et offerte, je m'offre en sacrifice pour toi.
Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Qui s'en soucie au final ?
En cet instant, ma seule issue, c'est le voyage fatal :
Trépasser en espérant que demain tu veuilles bien.
En ton sein je veux prendre corps, sucer la moelle de ta vie.
Comme un oiseau de feu, rejaillir, renaître à la vie,
Si enfin par amour tu veux périr à mes côtés.
Alors, mon amour, montons au front, prenons les armes.
Je donnerai ma vie pour t'offrir mon cœur et mon âme,
Victime de ton amour, ma vie prendrait tout son sens.
Alors, mon amour, montons au front, laissons nos âmes,
Se perdre l'une dans l'autre, infiniment, jusqu'au matin.
Sinon, laisse moi partir, laisse moi rejoindre dans le silence,
Les rangs de ceux qui jamais plus ne croiront en l'Amour.
Tibette- Messages : 375
Date d'inscription : 16/05/2010
Age : 44
Localisation : Papeete
Re: Prose et autres turbulences psycho délirantes
Un autre petit texte que j'ai écrit pour dire "au revoir" à mon grand frère... 20 ans cette année qu'il est partit et il est toujours aussi présent dans mon cœur...
--
Les mots m'échappent pour te dire à quel point tu me manques.
Tu es parti trop tôt, trop jeune, trop brutalement.
Les derniers mots que je n'ai pu te dire, aujourd'hui je te les écris.
Tu as été pour moi le frère idéal et le père que je n'ai jamais eu.
Tu as toujours été à mes côtés, séchant mes larmes et partageant mes joies,
M'offrant tout l'amour et toute la tendresse dont ton coeur était capable.
Le jour où tu t'es envolé, c'est un peu de moi qui, à jamais, est parti avec toi.
Tu resteras vivant, tant que dans mon coeur l'amour que je te portes demeurera.
Vas maintenant mon frère, envole-toi, rejoins l'autre rivage.
Et moi, je prie les astres et les anges de te donner chaque jour un baiser de mon coeur,
L'étreinte de mon âme meurtrie qui pleure toujours la tienne.
Envole-toi mon frère, et du haut de ton nuage de perles et d'or,
Veille sur moi, comme en ces jours où la petite fille que j'étais, se réfugiait dans tes bras forts et rassurants...
Envole-toi... je ne te retiendrai plus... Envole-toi mon frère car je t'aime plus que jamais...
--
Les mots m'échappent pour te dire à quel point tu me manques.
Tu es parti trop tôt, trop jeune, trop brutalement.
Les derniers mots que je n'ai pu te dire, aujourd'hui je te les écris.
Tu as été pour moi le frère idéal et le père que je n'ai jamais eu.
Tu as toujours été à mes côtés, séchant mes larmes et partageant mes joies,
M'offrant tout l'amour et toute la tendresse dont ton coeur était capable.
Le jour où tu t'es envolé, c'est un peu de moi qui, à jamais, est parti avec toi.
Tu resteras vivant, tant que dans mon coeur l'amour que je te portes demeurera.
Vas maintenant mon frère, envole-toi, rejoins l'autre rivage.
Et moi, je prie les astres et les anges de te donner chaque jour un baiser de mon coeur,
L'étreinte de mon âme meurtrie qui pleure toujours la tienne.
Envole-toi mon frère, et du haut de ton nuage de perles et d'or,
Veille sur moi, comme en ces jours où la petite fille que j'étais, se réfugiait dans tes bras forts et rassurants...
Envole-toi... je ne te retiendrai plus... Envole-toi mon frère car je t'aime plus que jamais...
Tibette- Messages : 375
Date d'inscription : 16/05/2010
Age : 44
Localisation : Papeete
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